Le mercredi 8 mars prochain est programmée la tenue d’un spectacle à la Maison pour tous de Chadrac en Haute-Loire : « La beauté des sexes ».
Il s’agit d’un spectacle qui s’insère dans la semaine des droits de la femme, dont le but est de « lutter contre les stéréotypes de genre dès l’enfance afin de tendre à plus d’égalité des genres » par le biais d’un format interactif permettant aux enfant de débattre et de « s’approprier des stratégies pour faire face au sexisme ».
Ce spectacle scandaleux mettra en scène « une enfant qui se pose des tas de questions : C’est quoi être une fille ? Un garçon ? On peut changer ? Qui décide ? Et si je me sens fille, je suis obligée de…? » et qui se transformera en princesse et en chevalier ; les enfants seront invités à rejouer l’histoire « pour créer une fin ni bleu ni rose ».
Il sera de plus ouvert à tous, « petits et grands dès 5 ans ».
La première chose à remarquer, c’est que le contenu de ce spectacle est de toute évidence contraire aux lois naturelles, puisqu’il prétend faire la promotion de l’égalitarisme et du relativisme, idéologies qui conduisent à la décadence des peuples et des nations.
La réalité est, il n’y a aucunement matière à « décider » si un enfant est un garçon ou une fille. Une chose ne peut pas être et ne pas être sous un même rapport. L’esprit humain n’a aucunement la capacité de changer la nature des choses et de faire se conformer la réalité à ses désirs personnels : c’est à l’esprit humain d’adhérer et de se conformer à la vérité, à ce qui est, afin d’agir en conséquence de manière rationnelle et pertinente.
Les féministes et les égalitaristes ainsi que tous les relativistes qui pensent pouvoir impunément agir contre le devoir que leur impose la nature sont des êtres névrosés et malades : sans cesse ils répètent que c’est un malheur d’être déterminé par son sexe à accomplir tel ou tel devoir. Les êtres sains ne peuvent pas comprendre les plaintes de ces êtres malades qui empoisonnent l’existence de tous avec leurs jérémiades.
C’est un doux et tendre joug qui pèse sur la femme et sur l’homme que celui d’être assigné à une mission particulière en fonction de son sexe. Seule l’adhésion à cette mission permet à l’être de s’épanouir : il est absolument vain, et pire il est nocif de s’y refuser ou de le remettre en question. Alors qu’il est bénéfique, tant au niveau collectif qu’individuel, d’y adhérer de tout son cœur.
La remise en question des symboles de la princesse et du chevalier, est la remise en question d’un modèle sur lequel des générations d’enfants se bâtissent afin de remplir plus tard la noble mission conjugale et sociale qui les attend : celle de la transmission de la vie par l’union de l’homme et de la femme, union complète et vivante car hiérarchique. C’est la remise en question d’un système de valeurs plus large, traditionnel et réaliste, et qui a prouvé par le passé qu’il assurait le bien commun, et par là et par ricochet, le bien individuel.
La seconde chose qu’il faut remarquer, c’est que ce spectacle s’adresse à un public d’enfants : c’est sans cesse les enfants qui sont ciblés par la propagande de déviance sexuelle. Cette déstabilisation systématique des enfants est véritablement dramatique : c’est toute une jeunesse qui se trouvera bientôt sans repère, sans base solide sur lesquelles s’appuyer, sans modèle de référence. Comme les jeunes plantes qui n’ont pas de tuteur, au lieu de monter vers le ciel, ces enfants intoxiqués s’avachiront bientôt sur la terre, et quand viendra la pluie, ils seront noyés dans la boue au lieu de se maintenir droits et solides. Nous ne pouvons pas accepter cela !
Il faut impérativement protéger nos enfants de ce massacre : tenons les loin de tels spectacles. Mieux encore, pour que cessent ces spectacles impies et le fauchage de nos têtes blondes, redevenons
Maîtres chez nous !
Une militante des Caryatides du Puy-en-Velay