Les récentes déclarations bellicistes de plusieurs diplomates occidentaux, laissant entendre la possibilité d’un envoi de troupes en Ukraine, doivent être fermement dénoncées.
Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer en visite à Paris pour les cérémonies du 11 novembre ont discuté de la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine. Une drôle de façon de commémorer l’armistice !
L’irresponsable ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré que les alliés occidentaux ne devraient « pas fixer et exprimer de lignes rouges » concernant le soutien à l’Ukraine. Il a également signifié que Kiev pourrait, « dans une logique de légitime défense », tirer des missiles français à longue portée sur la Russie. Le pouvoir russe a pourtant averti les Occidentaux qu’une telle décision les ferait considérer comme des cobelligérants.
Le ministre autoproclamé de la guerre, Bernard-Henry Lévy, s’est dit « ému aux larmes » à l’idée de voir des missiles s’écraser sur la Russie. Ces gens exultent dès que le sang d’un Européen coule.
Un tel engagement serait contraire aux intérêts fondamentaux de la France, nous entraînant dans un conflit étranger où nous n’avons rien à gagner. La France ne doit pas se laisser instrumentaliser dans un affrontement qui ne concerne ni sa sécurité directe ni ses responsabilités.
L’heure est à la désescalade et à la réaffirmation de l’indépendance de notre politique étrangère. La soumission aux logiques interventionnistes de l’OTAN expose notre pays à des risques inutiles et nous éloigne de nos priorités nationales. Ce conflit, alimenté par des intérêts étrangers à l’Europe, ne saurait être résolu par une escalade militaire, mais exige au contraire une diplomatie pragmatique, fondée sur des accords bilatéraux équilibrés et respectueux de notre souveraineté.
Pour protéger ses citoyens et garantir sa sécurité, la France doit impérativement se désengager des organisations supranationales telles que l’OTAN, qui dictent des politiques étrangères et militaires contraires à nos besoins stratégiques. Seule une sortie de cette alliance permettra à la France de retrouver une stratégie autonome, tournée vers la défense exclusive de ses propres intérêts. Dans le conflit russo-ukrainien, elle doit conserver un rôle d’arbitre et d’intermédiaire seulement.
Le sang des européens a assez coulé.
Plus de guerres fratricides !